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Le mot du Directeur

Alfred OUOBA - directeur du FESDIG

Le mot du Directeur

ALFRED OUOBA,
Promoteur culturel
Médaille d’Honneur des Collectivités Locales

 

Bienvenue sur le Site du FESDIG où nous sommes très heureux de vous accueillir.

 

Comme il existe maintes façons d’aborder la question du développement, il existe autant d’approches visant à apporter une part de solution aux diverses difficultés que nous impose un contexte socio-économique difficile.

Ralliant  cette armée appelée société civile, qui ne manque pas de génie pour proposer des pistes nouvelles -parfois osées- pour aller à la mise en œuvres des conditions pour un bien-être communautaire, l’A.T.C.D. a crée un moyen qui s’appelle Festival Dilembu au Gulmu. Une voie qui prône, comme l’a tant voulu le président poète Léopold Sédar Senghor tout au long de sa vie, d’aborder la question globale du développement par le développement culturelle ou par la culture.

Nous croyons plutôt que cette voie naturelle, est entraînante, incitative comme l’est, le son du tam-tam dans un champ de mil en labour.

Du reste, ayant choisi d’intervenir en priorité où notre présence produirait de petites avancées certaines, nous n’avions d'autres alternatives que de prendre le départ sur la culture.

Car toutes les pages sur les styles de management employés chez nous en milieu rural, comporte autant de récits sur les pratiques culturelles et coutumières. Nous vous en donnons la preuve que voici : nombre d’activités quotidiennes ou saisonnières sont accompagnées de chansonnettes, ou de pas de danse. De là jaillit une vérité : autant la scène révèle le talent d’improvisation, autant la promotion culturelle réveille, suscite le génie face aux contingences naturelles ou socio-économiques.

Nous réalisons, au fil des éditions du FESDIG, quelle erreur nous aurions commise, quelles difficultés nous aurions rencontrées en adoptant dans le village de Tiantiaka, une démarche trop méthodique. Cette méthode-là aurait heurté un monde typiquement humain, voire humaniste.

Parfois, face à des écueils, nous avons ralenti, marqué une pause technique ; mais jamais nous n’avons cédé au fatalisme, mieux nous nous sommes vus renforcés dans notre entreprise : réaliser un festival du monde rural avec les populations locales dans les rangs de notre armée.

A l´orée de sa 10e édition, le FESDIG livre la preuve qu’il existe des valeurs humaines qui ont un effet d’un carburant pour le développement. S’il nous était donné de manifester notre fierté, nous le ferions plutôt en jetant des fleurs aux populations de Tiantiaka et environs. Nous le ferions également à l’endroit de nos amis que le jargon des projets nous fait souvent appeler partenaires.

Les populations ont particulièrement compris notre démarche et se sont appropriée le festival. Les partenaires techniques et financiers, eux ont osé nous accompagner dans notre aventure. Pour tout le temps parcouru avec chacun d’eux, nous louons, sa qualité d’écoute.

En somme, nous avons eu de l’ambition en initiant le Festival Dilembu au Gulmu; mais nous reconnaissons ici le mérite des populations et des partenaires dans  l’œuvre de pérennisation de l´activité. C’est grâce à eux qu’après tant d’éditions, nous professons que le FESDIG prend des allures qu’il a toujours été dans nos rêves.

Et nous le disons très sincèrement !

  • avec Alpha Blondy
  • avec Angelique Kidio
  • avec Rene Georges et Jean-Yves Laffineur
  • avec Salif Keita

Populations bénéficiaires

Située à l’extrême Est du Burkina Faso, la région de l’Est couvre 46 600 km² et comprend les provinces de la Gnagna, du Gourma, de la Komondjari, de la Kompienga et de la Tapoa. Elle se caractérise comme une aire de transition entre la zone soudanienne au Sud et la zone sahélienne au Nord.

La population est estimée à 1 209 399 personnes en 2006. Plus de 50% de la population est composée par les moins de 20 ans et les femmes représentent 51% des résidents de la région. La majorité de cette population est Gulmancé. Les mossis et les peulh constituent deux autres groupes ethniques principaux. La croissance de la population est de + 3 ,2%/an tandis que la densité est faible (21hbts/km² contre 38 habitants au km² pour la moyenne nationale).

La région de l’Est se caractérise par son extrême pauvreté. Le seuil absolu national de la pauvreté étant établi à 41 099 Fcfa, plus de 53% des habitants de la région vit en dessous de seuil national contre 44,5 % pour la moyenne nationale. Toutes les cinq provinces ont un indice de développement humain provincialisé inférieur à 0,201 (moyenne des 45 provinces que compte le Burkina Faso) contre 0,388 pour la province du Kadiogo (dont le chef lieu est Ouagadougou, capital du pays).

Le revenu global des ménages (65 à 67 % des revenus) est essentiellement non monétaire; cela traduit la forte auto-consommation dans la région.

Burkina Faso - région de l'Est

Association Todyaba pour la Culture et le Développement

L’Association Todiyaba* pour la Culture et le Développement

*Todiyaba signifie s´entraider en gourmantché, la langue de la région

L’ATCD est une association apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif. Elle est constituée essentiellement de jeunes regroupés autour des préoccupations de notre société. Ce sont en particulier : la préservation des saines valeurs culturelles des peuples, la promotion socio-économique en milieu rural.
Depuis sa création en 1998, l’ATCD développe ses propres projets et coopère avec d’autres associations pour la réalisation d’initiatives contribuant à la réalisation de ses objectifs. Elle compte à son actif une troupe de théâtre, des formations dispensées en théâtre forum, des tournées de sensibilisation aux MST/Sida, des camps de reboisement, des journées de salubrité au sein de la commune de Fada N’Gourma.
L’ATCD siège à Fada N’Gourma et est coiffée par un bureau exécutif de neuf (09) membres. Deux commissaires aux comptes, élus en marge du bureau veillent à l’orthodoxie de la gestion financière.

Objectifs globaux

  • Promouvoir les activités socio-culturelles ;
  • Promouvoir l’auto emploi (élevage, agriculture, petit commerce, apprentissage de métiers…)
  • Lutte contre les fléaux sociaux dont sont victimes les jeunes (délinquance, mendicité…)
  • Sauvegarder l’environnement et sensibiliser la population à ce sujet

Pour contribuer à ces objectifs, l'association développe ses propres projets et se réserve également le droit d’œuvrer dans toute activité de bienfaisance ou d’envergure exclusivement sociale, d’où des partenariats développés avec des structures visant ces objectifs.

Statut légal

L’Association Todiyaba pour la Culture et le Développement (ATCD) a été créé conformément aux textes et à la règlementation en vigueur au Burkina Faso, notamment la loi 10/90 ADP, du 15 décembre 1992, portant liberté d’association.

Récépissé N° 2001-20 / MATD / PGRM / HC / SG

Todiyaba signifie en gourmantché s´entraider

Le FESDIG, la valorisation de l'ensemble du patrimoine culturel